Comme le veut la traditions une cinquantaine de bartassous se sont retrouvés pour partager le repas traditionnel des pintades cuites à la ficelle. Certains sont descendus directement tandis qu’un groupe conduit par Partick V a pris un chemin de traverse pour se retrouver à la baume au moment de l’apéro et du repas. Bravo et merci à toutes les petites mains qui ont participé à la préparation de cette journée.
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Préparation des pintades
Ce samedi après midi, nous préparons les pintades qui vont cuire demain à la baume mystérieuse du Bartas suspendues à une ficelle
Rando du jeudi 5 octobre
Sous un soleil automnal 13 bartassous ont participé à cette rando ardue
, départ de la Rougerie vers le Tayrac et les gorges de la Dourbie ,
Voici les divers lieux de passages: la Rougerie – le moulin de Bondon –
le bas des Cabassudes- barrage avec sa jetée – la crête du Trescol – Le
Tayrac – le bas des Balzelles – remontée sur le col de la Pierre Plantée
et retour par un agéable sentier de pays pour atteindre la statue de
Notre Dame de la Sentinelle et sa chapelle .
Parcours de 17 km et 600 m , les 13 participants(es) malgré ce relief
hostile ont découvert une magnifique gorge étroite et profonde avec ses
cascades et bassines .
En dépit de la fatigue et des griffures de ronces, personne n’a de
regret. Merci Jean-Louis pour cette rando spectaculaire.
Rando du mardi 3 octobre
« Pour aller de Veyreau au Roc saint Gervais, il suffit de descendre par Pellalergues, franchir la Jonte, traverser Les DOUZES et grimper jusqu’au sanctuaire. Nous étions DOUZE, comme les apôtres (mais certaines ont un peu perdu la foi en chemin). Nous avons ensuite tous rejoint Veyreau par le sentier escarpé du ravin de Castèle. Ce fut une belle rando de DOUZE km pour 600 mètres de dénivelé. Merci à tous. »
Rando du dimanche 1er octobre
Ce dimanche 1 octobre, onze randonneurs représentaient Lo Bartas à « la boucle quinsoise » organisée par le club « les Brodequins » de Quins dans le cadre du programme « à chaque dimanche sa rando ». Le matin belle randonnée de 15km, au départ de Quins en direction de Sauveterre de Rouergue dans les vallées de Vayre et de Montrou, en passant par le moulin de Gary. Après midi randonnée de 6 km autour de Quins et visite guidée de la Chapelle Saint-Clair de Verdun, chapelle classée monument historique. Cette chapelle préromane construite au Xème siècle est l’une des plus anciennes du Rouergue. Elle possède un choeur rectangulaire orné de peintures du XVème siècle. une voûte en berceau et une nef charpentée séparée du choeur par un arc triomphal. Merci au club « les Brodequins » pour les randonnées, merci à l’association « Saint-Clair de Verdun » pour la visite , et merci à Maryse et à Michel P. pour son accueil dans son pays.
Rando du jeudi 28 septembre
En étoile autour de Caylus
« En étoile autour de Caylus (82)» du 20 au 22 septembre 2023
Ce 8e séjour proposé par Lo Bartas, conduit par Claudie, est un voyage dans l’espace et dans le temps. Jouant avec la météo qui alterne entre petites pluies éparses et grand soleil, les 20 participants de cette escapade automnale ouvrent grands leurs yeux et leur âme devant ce qui constitue une partie des richesses du patrimoine naturel, architectural et artistique de l’est du département du Tarn-et-Garonne. Nous sommes à deux heures de route de Millau, dans le Midi-Quercy, aux portes du GR 46.
Le « camp de base » est à Caylus, dans le centre de vacances « Bord de Ciel » où nous attend la petite équipe familiale – Magali et Mathieu – qui gèrent avec gentillesse et sérieux l’accueil et la restauration du groupe. Qu’ils en soient vivement remerciés !
Rayonnant en étoile, nos pas nous portent pour cette première journée à Ginals où un joyau de l’art cistercien se love dans la vallée de la rivière Seye : l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue. Elle est fondée au XIIe siècle par des moines ermites et est installée sur un domaine de 20 hectares de bois, prés et jardins. Traversant les vicissitudes de l’Histoire, elle doit sa survie à deux passionnés amateurs d’architecture et d’art contemporain qui l’acquièrent : Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache. Ils feront don de ce patrimoine au Centre des Monuments Nationaux qui a mis tout en œuvre pour qu’aujourd’hui néophytes, curieux ou connaisseurs aient accès à ce trésor ouvert à tous, loin du tapage parfois outrancier du monde médiatique. Le site de Beaulieu-en-Rouergue se mérite : outre l’abbaye, le logis abbatial et l’église, on y voit la collection permanente d’oeuvres d’art contemporain du couple Bonnefoi-Brache que notre guide Coline présente dans un propos intéressant et accessible même si l’on n’est pas expert en la matière.
C’est à proximité de la roseraie remise au goût du jour par André EVE – rosiériste des Pays de Loire – et du vivier jadis voué à la pisciculture que les membres du groupe ont partagé leur pique-nique à l’ombre des arbres du parc paysager.
Construite en hauteur autour d’un château-fort, Caylus est constituée de ruelles – droites ou tortueuses – parfois pavées, obligeant à la fois à lever la tête pour découvrir un détail des maisons à colombages et à regarder où l’on met les pieds pour ne rien manquer de ce qui s’offre au visiteur. Chacune et chacun s’arrête pour s’interroger, pour commenter et partager ses impressions, ses étonnements, ses émotions.
Une curiosité que ne manque d’admirer le groupe : une sculpture monumentale installée depuis 1954 dans l’église St Jean-Baptiste. Taillée dans un tronc d’ormeau, elle représente un Christ de 5,40 m de hauteur et qui ne laisse pas indifférent le croyant ou l’athée. Réalisée par l’artiste russe Ossip Zadkine (1890 – 1967), un des maîtres de la sculpture contemporaine, et internationalement reconnu, cette œuvre est un signe de sa reconnaissance à la ville de Caylus de l’avoir accueilli quand l’Histoire européenne de l’entre-deux guerres bouscule la vie de l’humanité.
Une montée au sanctuaire Notre-Dame de Livron nous permet d’apprécier le silence de ce site voué à la méditation et de découvrir le chemin de croix accessible par la marche.
Une journée qui se termine avec le sourire et dans la bonne humeur après un original jeu de piste ….
Le soleil est au rendez-vous de cette deuxième journée qui salue l’arrivée de l’automne.
Au départ de Saint-Antonin-Noble-Val, nous partons pour une randonnée dans le cirque de Bône dominant la rivière et les méandres de l’ Aveyron, la forêt de Grésigne : sentiers bordés de murs en pierres sèches, en sous-bois. A 180° s’étire devant nous un paysage fait de la vallée de l’Aveyron au-dessus de laquelle les falaises calcaires du Roc d’Anglars renvoient leur éclat minéral. Nous passons d’un état suspendu – traversant le plateau – à la rivière de l’Aveyron sur laquelle naviguent des canoëistes. Plus tard dans la soirée, nous allons jusqu’au belvédère du Roc d’Anglars regarder le jour qui décline et profiter d’une petite brumisation de la pluie qui reprend.
La découverte pédestre de la cité médiévale de Saint-Antonin-Noble-Val nous rappelle la richesse passée de cette station gallo-romaine, située aux confins du Rouergue et évangélisée par Saint-Antonin. Nous tendons l’oreille pour tenter de retrouver les chants de Ramon Jordan, vicomte de Saint Antonin, un des plus brillants troubadours de son temps. Mais, c’est le chant de l’eau qui déambule sous les ponts de la ville qui nous répond : les dérivations de la rivière Bonnette qui subsistent servaient de tout-à-l’égout et alimentaient les tanneries. Rue Droite, deux habitations se distinguent par leurs clefs de voûtes figurées : la maison de l’Amour qui doit son nom à cet homme et cette femme qui unissent leurs lèvres en un chaste baiser, et la maison du Repentir où, à l’inverse, deux visages se détournent l’un de l’autre.
Randonner, marcher, revenir sur nos pas, piétiner, flâner, déambuler, nous sommes des arpenteurs : autant des chemins escarpés et accidentés que des passages urbains et des vestiges du passé. Nous révisons notre histoire et notre géographie, méditant et/ou bavardant : c’est la magie du « marcher ensemble » !
La météo, placée sous le signe de la pluie, nous oblige à revoir le programme de cette dernière journée. Le choix se porte sur un circuit par la route qui va nous conduire de Caylus à Millau :
– Le village de Laguépie établi sur une presqu’île doit sa prospérité à la construction du pont sur le Viaur dans un premier temps, à la construction de la gare et du pont sur l’Aveyron au XIXe siècle dans un second temps. Il serait un peu fastidieux de développer nos découvertes, toutefois il convient d’évoquer une brève rencontre, touchante, de l’ancien directeur de l’école de Laguépie, instituteur de son état – Maxime Roumagnac – qui peint, fait de la photo, écrit de la poésie. Tête couverte de son chapeau un peu élimé sur les bords, il ne tarit pas d’explications sur son engagement professionnel et sur la notion de transmission aux plus jeunes. Belle rencontre pour le groupe.
– Najac est un des plus beaux villages de l’Aveyron et de France !! La Forteresse Royale située à l’entrée des gorges de l’Aveyron se dessine telle une gardienne des territoires qu’elle domine. C’est un lieu où il faut prendre le temps de cheminer dans le dédale de ses ruelles bordées d’anciennes maisons bien conservées et tenter – si possible – de ne pas se laisser distraire par l’histoire et la dégustation des chocolats de la Chocolaterie du Nouveau Monde !
– L’Abbaye de Loc-Dieu située à Martiel : pique-nique dans un parc de 45 ha et visite commentée de l’Abbaye construite au XIIe siècle par des moines cisterciens, dans ce coin du Rouergue, infesté de malfrats, marécageux où la malaria sévissait.
Plus récemment, l’abbaye de Loc-Dieu s’est illustrée par son engagement au service de l’art. En effet, en 1940, près de 3 000 œuvres ont fait le déplacement dans l’Ouest-Aveyron, dont la plus célèbre d’entre elles : « La Joconde ».
Lorsque nous visitons l’abbaye, « La Joconde » n’est plus là ; elle a réintégré le Musée du Louvre. « Sur place, il ne reste plus vraiment de trace de ce passage. Mais l’Aveyron aura joué son rôle dans la protection des plus belles œuvres du patrimoine français du pillage nazi » (La Dépêche du 29 juillet 2021).
A travers ce périple organisé par Lo Bartas, la démonstration est une nouvelle fois faite que la randonnée pédestre n’est pas une fin en soi mais bien le moyen de s’inscrire – modestement – dans ce qui constitue l’histoire et l’évolution d’un territoire, qu’elles qu’en soient sa taille et sa localisation géographique.
Rando du dimanche 24 septembre
Michel P a proposé ce dimanche 24 septembre une magnifique randonnée au départ de Mostuéjouls, vers le Puech Rouge, les Caucalières, les Tenssounières en passant par l’aven des Lunettes. Nous n’étions pas très nombreux, neuf bartassous seulement, pour parcourir ces paysages abimés par l’incendie de l’été 2022. La présence de jeunes pousses de buis ou de chênes mais aussi de quelques fleurs sur le sentier montre que la nature commence à renaître de ces cendres. Merci Michel et Maryse pour cette belle rando.
Séjour Bretagne Trégor
Séjour Trégor – 09/16 septembre 2023
Hébergement au Centre de Vacances de Port-Blanc, Penvénan
Dimanche 10 – Castel Meur / Tréguier – 20km Départ Castel Meur Pointe du Chateau Plage de Porz Hir Picnic sous les arbres pointe de Rubelen La Roche Jaune On longe le Jaudy Détour par la route jusque Plouguiel Vue sur Tréguier depuis la pointe Roche Rouge Entrée dans Tréguier par la passerelle St François Tréguier, sa cathédrale et ses ruelle
Lundi 11 – Ploumanach / Landrellec – 18km Départ parking du Ranolien, Les rochers de Ploumanach, son phare, Plage de St Guirec et son oratoire, Le port le Ploumanach, Les 2 moulins à marée Picnic à l’ile Renote, et tour de la presqu’île, La plage de Coz Porz On coupe à travers l’anse de Cosquer Arrivée plage de Landrellec
Mardi 12 – Tour de l’île de Bréhat 9:30 : embarquement Pointe de l’Arcouest, mer belle, vent faible Tour de l’île de Bréhat, par le chenal de Kerpont 2 cales des anciens canots de sauvetage, Phare et amer du Rosedo, Phare du Paon Mouillage de la Chambre Arrivée à Port Clos
Mardi 12 (suite)– Ile deBréhat Le groupe se disperse progressivement sur l’île, Visite des Verreries de Bréhat, à la citadelle, Chapelle St Michel, Phare de Rosedo Pont Vauban, séparant l’île Nord et Sud, Pour les cyclistes, phare du Paon, Plage de Guerzido, Embarquement 17h de Port Clos
Mercredi 13 – Bugueles – 19km A la découverte de l’estran entre Port Blanc et Bugueles, à défaut de longe-côte, Passage à gué de Pellinec, Traversée à gué vers Enez Illiec (Ile d’Illiec), picnic chez l’habitant, A la découverte du moulin à marée, Retour par la zone humide de Toul an Stivel
Jeudi 14 – Ile Grande – 18km Tournée des mégalithes, Menhir de Toeno, puis allée couverte Neige-t-il à Rulosquet ? Port St Sauveur et ses homards, Allée couverte sur Ile Grande, Plage de Porz Gelen, Retour par le marais du Quellen Et dégustation à l’Atelier de l’Huitre
Vendredi 15 – Beg Leguer / Trébeurden – 9km Départ du port de Beg Hent, à l’embouchure du Leguer (fleuve côtier passant à Lannion), Pointe de Beg Leguer, Le long des plages de Porz Mabo et Tresmeur, Petit tour du Castel, au droit de l’île Milliau, Crêpes à La Voile, port de Trébeurden
Rando du mardi 19 septembre
Sous un soleil automnal plus que généreux, 12 courageux Bartassous ont affronté le ravin de Font Frège pour rejoindre la croix de Paulhe. Ils ont suivi les corniches de la vallée du Tarn et profité d’un paysage grandiose accompagnés par quelques vautours. Betpaumes les a vu passer ainsi qu’un dolmen perdu dans un bartas. La descente sur Carbassas quoique scabreuse fut très rapide et le retour aux voitures facile. » …
Rando du Dimanche 17 Septembre.
Ce Dimanche 17 Septembre, 17 bartassous se sont retrouvés pour une randonnée autour des crètes de Vimenet. Cette randonnée s’est poursuivie par la visite guidée autour du patrimoine.
Merci à Marie-Thé pour l’organisation de la randonnée et à Didier Combret pour cette passionante visite.
Bretagne suite
La journée du mardi 12/09 était consacrée à l’île de Bréhat. D’abord tour de l’île commentée en bateau puis visite à pied des principales curiosités de l’île.
Le mercredi 13/09 Circuits sur des îles accessibles à marée basse.
Le tout sous un grand soleil.
Demain jeudi: tour de l’île grande et dégustation d’huitres le soir.
A bientôt. Les randonneurs du Trégor.
Rando du Dimanche 10 Septembre.
Ce Dimanche 10 Septembre, 18 bartassous se sont donné rendez-vous à St Enimie pour rejoindre les crêtes du causse de Sauveterre. Aprés un passage par le domaine des boissets, redescente vers le Tarn pour rejoindre Castelbouc.
Nouvelles de Bretagne
Pour cette 2ème journée dans le Trégor, découverte (entre autres)du phare de Ploumanach avec ses empilements de granit rose, et tour de l’île Renote, le plages de Trégastel. Le tout sous un soleil éclatant. Quelle belle région. Le groupe au mileu du granit rose.
Séjour à Luz-Saint-Sauveur
Séjour en étoile dans les Hautes Pyrénées -27 août au 3 septembre 2023 – Vingt-six adhérents du Bartas partent le 27 août pour un séjour en étoile au centre de vacances CEVEO situé à Luz Saint-Sauveur (65). Après ces semaines de fortes chaleurs en Occitanie, chacun espère secrètement trouver un peu de répit rafraîchissant sur les hauteurs de ces Pyrénées, montagne prisée et déjà parcourue en tous sens par le club.
Sous la houlette de Michel Puech accompagné de Maryse, le programme concocté se déroule dans de bonnes conditions malgré quelques petits épisodes pluvieux que les « bartassous » ne redoutent jamais. Au Bartas, il y a toujours un plan B et les idées ne manquent pas pour toujours être en mouvement !
Dès le 28 août, après une découverte de cette commune de plus de 900 habitants et de ses voisines situées au coeur du Pays Toy, le groupe est descendu dans les entrailles de la terre à Saint-Pé de Bigorre en visitant les grottes de Bétharram – ouvertes au public depuis 1903 et où la température ambiante et constante est de 14°. Un parcours souterrain où l’écoulement des eaux calcaires fabrique depuis des siècles des décors naturels qui stimulent l’imaginaire en même temps qu’il émerveille ou réveille des peurs enfantines.
La météo favorable du 29 août permet de se rendre dans les vallées de Gèdre et du gave de Héas pour découvrir le cirque glaciaire de Troumouse, un des plus grands des Pyrénées et d’Europe, situé à 2200 m d’altitude. Les vues impressionnantes de cette muraille minérale qui encadre les vallées verdoyantes contribuent à vivre des moments saisissants de beauté où chacun multiplie les prises de photos qui alimenteront les souvenirs au retour de cette randonnée dont la route nous fait passer par Gèdre et où, si l’on est attentif et curieux, ce que nous sommes (!), le « sentier des moulins » céréaliers nous tire par la manche. En effet, la restauration de ce petit patrimoine bâti nous rappelle combien la survie économique et l’organisation sociale qui en découle a permis de tirer le meilleur parti de cette ressource naturelle qu’est l’énergie hydraulique. Ces cinq moulins à eau, datant du XIVème siècle, sont le témoignage d’une activité ancestrale en harmonie avec l’environnement sur le gave de Campbieilh.
La randonnée du Col de Madamète s’effectue au cours de ce troisième jour sous un ciel gris. Des portions de montée raide à travers des blocs rocheux sur des chemins mal tracés au niveau des lacs de Madamète rendent le cheminement un peu pénible avant de traverser des pierriers aux blocs de rochers rendus glissants par l’humidité. La pluie fine voile les paysages et oblige à beaucoup de vigilance quant à la manière de marcher. Il fait plus frais et nous profitons d’un rayon de soleil pour pique-niquer à l’abri du vent. Une descente raide nous ramène au point de départ d’une randonnée d’un peu plus de 1100 mètres de dénivelé et de plusieurs heures de marche fastidieuse.
Il y a deux manières d’envisager cette quatrième journée : impatience ou appréhension puisqu’il s’agit de monter, depuis le Col des Tentes – jusqu’à la mythique Brèche de Roland et de gravir ensuite le Rocher du Taillon.
La Brèche de Roland est une trouée naturelle, large de 40 mètres et profonde de 70 mètres environ, s’ouvrant dans les falaises situées sur le pourtour du cirque de Gavarnie. Située à une altitude de 2 805 mètres, elle joue le rôle d’un col de montagne qui marque la frontière entre l’Espagne et la France sur toute sa largeur. Très belle journée ensoleillée pour cette randonnée dont certains la découvrent pour la première fois, tandis que d’autres revivent l’expérience avec un plaisir et une satisfaction non dissimulés !
Nous arrivons au terme de notre séjour : au menu le cirque d’Estaubé, haute vallée glaciaire, l’un des trois grands cirques des Pyrénées classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Moins touristique que le cirque de Gavarnie, sa découverte n’en est que plus agréable ! Le départ de la randonnée pour le cirque d’Estaubé se fait au barrage des Gloriettes créé dans les années 50. Mais avant d’en entamer la découverte, nous profitons de la traversée d’une vaste prairie d’estive pour observer les « granges foraines » ou « granges-étables » avec leurs singuliers pignons à pas de moineaux ou redents couverts de pierres plates qui les protègent de la pluie, empêchent les infiltrations d’eau dans le mur porteur et permettent au couvreur d’y poser ses outils.
Est-ce la météo favorable du jour ou bien un jour de chance pour le groupe ? Après avoir entendu les cris des marmottes toute la semaine sans parvenir à les voir, aujourd’hui elles s’offrent à notre vue, à proximité du chemin, posant presque pour se faire photographier !!
La beauté de ce cirque ne s’explique pas ! Il faut la vivre, la sentir, la regarder et laisser place au silence pour écouter les chants de l’eau et des cascades. Les photos prises par les uns et les autres permettront de raviver la mémoire visuelle de ces instants privilégiés.
Nous bouclons notre semaine en ce samedi 2 septembre par un Tour du Pays Toy par les villages qui environnent Luz Saint-Sauveur et par le parcours de la « Promenade Napoléon III et Eugénie » qui nous permet de mesurer l’influence du couple impérial sur le développement de la station thermale de Luz Saint-Sauveur ainsi que sur le Pyrénéisme à partir de la fin du XIXe siècle.
En conclusion, les quelques 15 à 17 kilomètres parcourus durant les 6 à 7 heures de marche journalière, ainsi que les dénivelés allant de 800 à 1 100 mètres n’ont pas atteint cette volonté de toujours avancer, de descendre pour remonter, de monter pour redescendre. Les Pyrénées sont immuables, rebelles mais accessibles pour pouvoir se dire : « Il faudra revenir …. ».
Vous pourrez bientôt voir les Photos ICI.
Samedi 2 septembre
FORUM des associations.
Ce samedi 2 septembre se tenait le classique forum des associations au Parc de la Victoire. Belle affluence tout au long de la journée et de belles discussions autour du stand du Bartas où une quinzaine d’adhérents se sont succédés afin d’informer les nombreuses personnes intéressées par la randonnée. La nouvelle saison débute avec le retour de 26 randonneurs ce dimanche, en provenance des Hautes Pyrénées et le départ samedi 9 septembre de de 22 participants pour un séjour breton sur la côte de granit rose.
Rando du jeudi 31 août
Rando dans le massif de l’Aigoual avec René. Camprieux, col du Faubel, la pierre plantée, col de la Séreyrède, retour à Camprieux. 20km et 500m de déniv pour 9 participants. Merci René pour cette belle journée de rando.
Rando du mardi 29 août
Départ au début de la piste qui conduit à la Tindelle. Visite extérieure de 4 avens. Retour aux voitures par les Pélissiers. 8,5km pour 250m de déniv et 11 participants. Devant l’entrée de l’aven de Tabourel.
Rando du jeudi 17 août
Au départ d’Aumont-Aubrac vers le Cheylaret où la bête du Gévaudan emporta un enfant de 9 ans, Javols ancienne capitale du Gévaudan, cité très importante au 2ème siécle de notre ère, Tiracols, descente sur les berges de la Truyère et le fameux « Trou del Baou », retour vers Aumont en suivant le chemin de Saint Jacques. 19km et 490m de déniv pour les 12 participants.
Le trou del Baou sur le Truyère.
Rando du mardi 15 août
Au départ de Saint Hilarin (au bord du Tarn). Montée au château de Peyrelade. Petit aller-retour jusqu’aux ruines de la chapelle Saint Christophe (XIIème siècle) récemment rénovée. Montée au piédestal de Fontaneilles pour admirer le nouvel aménagement qui offre un panorama à 360° avec un magnifique escalier. Descente par le sentier le plus pentu. 8,6km et 500m de déniv pour les 3 courageux bartassous.