Tous les articles par Henri A

Descente du Mt-Aigoual à Millau

Rando du Bartas de l’Aigoual à Millau

Après être montés en car au sommet de l’Aigoual, 26 randonneurs du Bartas ont regagné Millau à pied en 3 étapes.

3 journées magnifiques sous un soleil de plomb. Le domaine de Pradines vers Lanuéjols et le Gîte de la Bresse près de Montpellier le vieux ont accueilli les marcheurs. Les 2 soirées conviviales resteront de très bons souvenirs, avec à la Bresse, jour de la fête de la musique, un concert Brassens improvisé par un membre du club. 
  Un petit film de la soirée ICI

A l’arrivée, après 68km de randonnée les participants ont partagé le pot de l’amitié avant de regagner leurs pénates.

 

WE à Lascours

UNE RANDONNEE EN ITINERANCE à LASCOURS pour 16 randonneurs du BARTAS –

C’est à Tauriac-de-Camarès que les randonneurs du Bartas se sont retrouvés les 13 et 14 mai pour un week-end de randonnées au coeur du Parc naturel régional du Haut Languedoc.

Michel et Carole ont mis au point un parcours en boucle d’environ 40 kilomètres avec une nuitée au Gîte d’étape de Lascours à Ceilhes et Rocozels où le groupe dégustera un repas préparé avec soin par Eric : potage d’orties, beignets de fromage de brebis parfumé à l’ail de l’Ours, thé brûlant parfumé à la menthe fraîchement cueillie …

Accueillis dès leur arrivée à Tauriac par Andrée, la troupe alerte s’est mise en route en longeant la rivière de La Nuéjouls, enjambant le ruisseau de la Bataille à travers des sous-bois encore frais. Ils ont pu approcher le Puech du Lion, apercevant au loin le Pic de Merdélou (1110 m).

Grimpant progressivement, ils ont pu apercevoir l’un des bras de l’Orb qui alimente le lac d’Avène. Le croassement des batraciens en pleine période de séduction amoureuse a rythmé les pas des marcheurs qui ont laissé derrière eux ces chants de la vie qui est plus forte que tout.

Randonner permet de traverser des paysages qui attisent la curiosité : c’est le cas avec les sculptures naturelles des Pettetes de Maynes où les amas ruiniformes offrent à la vue du passant des visions imaginaires parfois inquiétantes.

Les Monts d’Orb ont ceci de particulier que peuvent se côtoyer à quelques centaines de mètres près la nature sauvage et les effets du progrès. C’est ainsi qu’aux plateaux verdoyants succèdent les champs éoliens où commencent à se déployer les ailes du progrès. D’ici peu, les pales accrochées aux immenses mâts qui jonchent encore le sol « tourneront moulin »sous le souffle du vent pour produire l’énergie de la « Fée Electricité ».

Où qu’ils passent, les randonneurs constatent cette alternance de nature sauvage et de marquage de l’activité humaine : croix de Matée, col de la Lavagne, la ferme de Fanjaud, les mines d’argent et d’arsenic, de cuivre et de plomb. Ils traversent des hameaux endormis tel le Mas Nau, observent un puits de mine d’une profondeur de 22 mètres, envahi par les broussailles.

Dans ces magnifiques paysages, l’eau est omniprésente : elle ruisselle, elle court, elle laisse des traces de ses colères, elle est barrage ou lac, elle désaltère, elle lave les blessures.

Les marcheurs du Bartas ont bouclé la boucle ; revenus dimanche 14 mai à leur point de départ, chacun est reparti vers son lieu de vie, heureux d’avoir durant quelques heures largué les amarres en renouant ses liens avec la nature, faisant détaler, surpris, chevreuil et sangliers. Riches de beautés, d’échanges et de joies simples, de réflexions intérieures et de nouvelles perspectives de randonnées.

Isabelle

21 mai 2017

 

Forêt de Grésigne

Randonnée en Forêt de la GRESIGNE dans le Tarn

Pour ce week-end prolongé du 1er mai, 16 randonneurs du club LO BARTAS sont partis à la découverte d’un endroit mal connu du département du Tarn, à savoir «  la forêt de la Grésigne » et son chapelet de villages parmi les plus beaux villages de France.

Le 1er jour, au départ de Puycelci, en une bonne trentaine de km et 700m de dénivelé, nous avons pu découvrir cette forêt qui est la plus vaste chênaie rouve du midi . Elle fut occupée depuis longtemps d’où la présence de nombreux oppida protohistoriques puis exploitée par les seigneurs, Colbert en tire les mâts de chêne pour la marine royale, les gentilshommes verriers tirent du grès qui donne son nom à la forêt, les charbonniers en tirent le charbon de bois . Aujourd’hui la faune y est très riche et chasseurs et randonneurs s’adonnent à leur passion .

Le 2e jour, au départ de Penne, village sur un piton rocheux qui surplombe la rive gauche de l’Aveyron , nous prenons de la hauteur et pouvons admirer ce chef d’œuvre de construction médiévale militaire qu’est le château de Penne. Nous poursuivons en corniche jusqu’à Bruniquel encore un beau village avec son château magnifiquement situé pour surveiller les vallées de l’Aveyron et de la Vère . 25 km et 1000m de dénivelé nous permettent d’atteindre Puycelci, siège de Simon de Montfort durant la croisade des Albigois . Ce village quasi abandonné dans les années 50 est magnifiquement restauré grâce en partie par des amoureux de vieilles pierres étrangers .

Le 1er mai, la météo nous a contraint d’abandonner nos chaussures de rando mais nous ne pouvions quitter ce département sans visiter les bastides de Castelnau Montmiral et de Cordes, haut lieu du catharisme.

Nous passâmes donc 3 belles journées à remonter les pentes et le temps sans oublier les repos dans des gîtes plein de charme et les repas où nous avons apprécié les spécialités du terroir local .

 

Séjour Randonnées à Rosas

« Lo Bartas en Catalogne »

C’est sous la protection des dieux grecs – Eole et Hélios – que le groupe du Bartas est parti randonner en Catalogne du 17 au 23 avril. Ils étaient 40 marcheurs à arpenter le GR 92 et à « bartasséjier » à travers les sites caractéristiques de cette partie de l’Espagne.

Sous la conduite de Laurent, notre guide local, leurs pas les ont conduits à travers les paysages de la Costa Brava et l’histoire de la Catalogne qui bousculent parfois les représentations un peu fausses que l’on peut avoir sur la station balnéaire de Rosas.

Du Golfe de Rosas où ils séjournaient, chaque jour de marche a apporté son lot de surprises et de découvertes. Tout d’abord, la rencontre d’une nature protégée : le parc des Aiguamolls (avec les cigognes, et les nombreux oiseaux qu’ils ont pu observer sans les déranger), le parc du Cap de Creus avec ses sites mégalithiques, le Cap de Norfeu, une façade maritime alternant criques inaccessibles, plages de sable fin, falaises abruptes, grottes au nom évoquant des légendes qui ravivent les peurs enfantines.

Après avoir parcouru les hauteurs de la ville dont l’origine remonte à la colonisation par les Grecs au IVe siècle avant JC, ils ont randonné à l’intérieur des terres, sur les sentiers qu’ont emprunté les bergers lors des transhumances, suivi les parcelles de terre élevées en terrasses pour cultiver l’olive et la vigne, admiré les cazottes et les kilomètres de murs en pierres sèches courageusement édifié au temps où les engins de levages n’existaient pas.

Ils ont glissé leurs pas dans ceux de quelques célébrités : Ferran Adria, Salvador Dali, à Cadaquès, à Port Lligat (découverte de sa maison-musée) et au Cap Creus qui l’a tant inspiré.

Et puis tels des pèlerins, ils ont marché jusqu’au Monastère de Sant Pere de Rodes, en passant par l’éperon rocheux du Chateau du Comte d’Empuriès et par la cité de Santa Creu de Rodes pour revenir à travers la Serra de Verdera.

Malgré une météo marquée par les assauts froids de la tramontane, fidèles à leur réputation de pouvoir sortir par tous les temps, les randonneurs du Bartas ont conclu avec enthousiasme cette semaine ensoleillée placée sous le sceau du sport, de l’histoire, de la culture, de l’amitié, de la bonne humeur. Les bagages à peine bouclés pour le voyage du retour, déjà s’échangeaient des idées pour de futures randonnées …..

 

 

Raquettes à Villar Saint-Pancrace

COMPTE RENDU du SEJOUR :Raquettes à Villar-Saint-Pancrace

Du 28 janvier au 4 février, 15 adhérents de l’association Lo Bartas avaient choisi de séjourner à Villard Saint Pancrace, à proximité de Briançon, afin de partir en raquettes à la conquête des montagnes du Briançonnais. Ils vous font un petit récit de cette aventure sportive.

Dès le 1er jour nous montons à l’assaut du col des Ourdeis ( 2400m), balade hivernale au départ du Laus sur les hautes combes d’Izoard avec magnifique vue sur Rochebrune et ses sommets, et sur la vallée de Brunissard.

Le lendemain nous n’avons pas pu résister à l’appel de la tête d’Oréac (2088m), superbe belvédère d’où nous dominons toute la vallée du Fournels et le col de la Cavale. La dernière montée, courte mais raide, restera dans nos mémoires pour la difficulté de l’effort mais surtout pour le magnifique panorama sur le massif des Ecrins tout proche.

Le 3éme jour avec une météo maussade nous allons à la découverte de la vallée de la Clarée d’où nous atteignons, après une très belle montée, le refuge du Chardonnet (2227m) où certains ont apprécié un gâteau, d’autres une petite bière !

Puis nous voilà partis au col de Trancoulette (2293m) au départ de Puy Chalvin. Nous avons pique-niqué au col sous un soleil éclatant. Au retour certains ont prolongé jusqu’au lac des Partis, d’autres ont préféré aller flâner en ville !

Notre séjour se poursuit par un détour vers le col des Thures (2194m) au départ du hameau du Roubion. Le vent violent et le brouillard ne nous ont pas permis d’atteindre le col, mais après une rude et très belle montée en forêt, nous avons imaginé le panorama sur la vallée étroite et les Trois Mages….en fin de journée visite nocturne d’une mine de charbon avec un ancien mineur du hameau de Villar Saint Pancrace et nous avons terminée la soirée autour d’une tartiflette au centre de montagne où nous avons eu un accueil très chaleureux.

Nous terminons le dernier jour avec le Col de Bousson (2154m) au départ de Cerviéres dans une belle poudreuse vierge tombée la nuit, sous un beau soleil mais là encore les rafales de vent nous ont obligés à faire demi-tour …. Mais quel vallon magnifique ! Le retour à la voiture se fait juste avant l’arrivée du mauvais temps.

Samedi matin, sans grande surprise 10 cm de neige nous attendent devant le gite, montage des chaines, glissades et dérapages marqueront le début d’un retour laborieux vers Millau.

De ce séjour nous garderons en mémoire la beauté des paysages, les efforts fournis sur des pentes abruptes, la parfaite connaissance du secteur par notre guide Jean, la grande convivialité du groupe et l’accueil chaleureux dans notre gite.

Merci à Jean et Anne-Marie tous les participants et à l’année prochaine!

PS: Comme nous avons pu parcourir cette belle vallée de la Clarée, préservée et sauvage, vous trouverez ci-dessous deux liens vers les sites Wikipedia et rebellyon, qui présentent le combat de Emilie Carles (Auteur du livre « une soupe aux herbes sauvages ») pour la protection de cette vallée dans les années 70 quand un projet de voie rapide devait la traverser. Bonne lecture!

Lien vers Wikipedia

Lien vers rebellyon

 

WE en Cévennes

WEEK END DANS LES CEVENNES DU 15/10 AU 16/10/2016 Proposé par Pierre T.

LO BARTAS DANS LES CEVENNES

Le beau temps revenu a permis à un groupe de 25 randonneurs de Lo Bartas, de passer un agréable week-end, les 15 et 16 octobre, dans les Cévennes gardoises, profondes et mystérieuses. Le samedi, sous un beau soleil, nous avons pu admirer les massifs parsemés de hameaux isolés sur les contreforts sud du Mont-Aigoual. Le passage de cascades, gonflées par les pluies de la veille, s’avéra plus aventureux que prévu. Heureusement, des bras musclés ont permis à certains de ne pas faire de canyoning involontaire!

Le lendemain, nous sommes partis à la découverte de pittoresques villages : Esparon, le Cambon,… La vie industrielle d’autrefois se fait sentir par la présence d’anciennes magnaneries et filatures dans des petites villes telles que: Arre, Aumessas, Aulas et aussi, par la présence de la voie ferrée Le Vigan- Albi, aujourd’hui abandonnée mais dont les ouvrages d’art témoignent encore du savoir-faire de nos anciens.

Un seul regret, l’absence de cèpes dans les châtaigneraies ! Mais nous n’étions pas là pour ça, bien qu’une petite poêlée nous aurait bien intéressés !

La présence de nos photographes nous permettra de revivre ces 2 jours de randonnée automnale sur le site du Bartas : www. Lobartas.com .

A bientôt sur les chemins!

Au pays du Ventoux

Trois jours en étoile du 9 au 11 septembre.

Proposé par Henri A.

Lo Bartas « Au pays du Ventoux »

Profitant d’une météo particulièrement clémente en ce mois de septembre, 24 adhérents de l’association Lo Bartas avaient choisi de rendre une petite visite au géant de Provence.

Que faire de mieux, quand il fait près de 35°C, que d’entreprendre une petite randonnée les pieds dans l’eau. Ainsi les gorges du Toulourenc, petit torrent qui a creusé un magnifique canyon au pied du Ventoux, furent remontées sur plusieurs kilomètres, avec parfois de l’eau bien fraîche jusqu’à la taille. Quel rafraichissement !

Après une nuit reposante à la station du Mont Serein, au Centre sportif du Ventoux où l’accueil fut exceptionnel, les randonneurs ont entrepris l’ascension du géant de Provence par un sentier inédit parsemé de lapias : les rochers de Cachillan. Le sommet du Mont Ventoux leur a offert un panorama exceptionnel dominant la plaine de plus de 1500m. Quelle vue ! La descente par le sentier en dévers traversant de nombreux pierriers donne vraiment une impression de très haute montagne à moins de 1900m. Que de cailloux!

Puis c’est dans les dentelles de Montmirail qu’ils ont continué leur week-end. Un petit tour des dentelles Sarrasines leur a fait découvrir ces falaises calcaires parsemées de fenêtres et dont la cime semble tendre ses aiguilles crénelées vers le ciel Provençal.

Mais un séjour en provence ne serait pas complet sans une petite visite de caves ou de villages typiques. C’est ainsi que certains ont poursuivi leur journée par une visite de Vaison-La- Romaine ou du village de Séguret d’où ils ramenèrent quelques petites bouteilles de Côtes du Rhône, en plus de toutes les belles images qu’ils avaient dans leurs yeux.

Pour tous ce fût un WE « Au pays du Ventoux » très réussi, dans une ambiance chaleureuse accompagnée par une météo exceptionnelle.

Séjour en Vanoise

La Vanoise en étoile ( sauf une nuit en refuge) du 28 août au 4 septembre. Force 5. Proposé par Michel R.

Lo Bartas en Vanoise

Le massif de la Vanoise qui est un massif montagneux des Alpes françaises intégralement situé en Savoie, a reçu pour la dernière semaine du mois d’août un groupe de 16 randonneurs de « Lo Bartas ».

Logés au Prioux à 1700m dans le refuge « le Repoju », près de Pralognan, ils ont trouvé un accueil chaleureux, sympathique auquel s’est ajouté une météo clémente et ensoleillée. Toutes les conditions étaient réunies pour découvrir ce site merveilleux et grandiose. Ils ont gravi le col du Grand Marchet (2490m), parcouru les crêtes fabuleuses de Charvet, fait l’ascension du petit Mont Blanc (2677m) qui doit son nom à la couleur de son sommet arrondi : le gypse qui lui donne une belle couleur blanche. Le passage au pied du glacier de Gébroulaz a permis d’observer des dizaines de chamois avant d’atteindre le refuge du Saut (2100m) pour y passer la nuit. Le retour de cette nuit en refuge s’est fait en parcourant des cols, les crêtes de Saulire. Une vue à 360° a dévoilé les vallées de Méribel, de Courchevel avec en fond et toujours présent le Mont Blanc, le glacier de la Grande Casse et… bien d’autres. Tous ces passages de cols, de crêtes, de prairies, de pâturages ont démontré la richesse et la variété de cette partie alpine.

En parcourant dans la semaine 115kms et 9600m de dénivelé les randonneurs ont apprécié ce cadre majestueux et préservé aux amoureux de la montagne avec l’envie de rester « là-haut » hors du temps…longtemps !