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Tour du Canigou

Lo Bartas à la découverte du Canigou du 8 au 14 septembre 2019

C’est par le tour et l’ascension du Canigou que se termine pour Lo Bartas la saison des randonnées itinérantes en montagne.
Ce sont 16 membres du dynamique club de randonnée de Millau qui ont réalisé cette magnifique boucle en 6 jours .
Ce tour du Canigou avec près de 4500M de dénivelée et 87 km a permis de découvrir des paysages aux ambiances contrastées, des horizons lointains et des vallées ouvertes, alternant plateaux d’altitude et sommets, ravins, estives et forets.
Après deux jours d’approche et basés au refuge des Cortalets, tous les participants ont gravi la montagne sacrée des Catalans à 2784M les pieds dans la neige mais sous un beau soleil découvrant ainsi un panorama à 360° avec vue sur la plaine du Roussillon et la Méditerranée.
De retour à Millau avec en poche le passeport tamponné par tous les refuges qui jalonnent cet itinéraire, la tête pleine de bons souvenirs, tous sont prêts à repartir.

 

Haute traversée de Belledonne

Randonnée itinérante de 9 jours « Haute traversée de Belledonne » du 11 au 20 juillet 2019.

Nous avons réalisé cette traversée de Val Pelouse à Chamrousse, soit 102 km, 10000m de dénivelé positif et 9960m de dénivelé négatif. Ce qui représente une moyenne journalière de 1100m de dénivelé positif et 1100m de dénivelé négatif.  Très belle performance du groupe!!

Ci-dessous un petit compte rendu:

Lo Bartas dans la Haute Traversée de Belledonne  (Photo: le groupe au Col de la Vache 2601m)

Tandis que la chaleur estivale s’abattait sur Millau, nous avons eu le plaisir de découvrir, avec le beau temps, le GR 738 qui parcourt, de la Savoie à l’Isère, du Nord au Sud, le massif de Belledonne .
Ce nouveau GR , conçu donc pour l’itinérance, cheminant à une altitude assez élevée, nous a permis d’admirer les magnifiques panoramas de la Chartreuse et la vallée de l’Isère vers l’Ouest et les hauts sommets enneigés de l’Oisans vers l’Est.

Neuf jours de randonnée, quatorze personnes , entre 1900 et29oomètres d’altitude, ce parcours fut toutefois très exigeant : aux sombres forêts d´épicéas et aux alpages fleuris et verdoyants des deux premières longues étapes ont succédé les pierriers , les chaos rocheux des moraines, les raides verrous glaciaires et les cols encore enneigés avec la traversée de névés.
Mais nos efforts étaient récompensés par les lacs, les bouquetins et chamois, les cris des marmottes et les fleurs de ce début d’été. Et les Bartassous n’ont pas démérité et ne se sont jamais découragés devant ces pentes abruptes, ces dénivelés importants, le poids du sac ou les ennuis techniques !

« à chacun son rythme, mais on s’attend au col » ou à la bifurcation ou pour commander la bière au refuge ! Une belle solidarité et des relations amicales et joyeuses au sein du groupe qui nous laisseront à toutes et tous de bons souvenirs et qui donnent envie de repartir car la devise « un jour de sentier, une semaine de santé » semble une fois encore à l’ordre du jour.

Merci Henri de nous avoir concocté ce si beau parcours, d’avoir tout anticipé (les étapes, réservations de refuges, difficultés possibles), d’avoir tenu compte de chacun et d’avoir pris sur ton temps libre pour partager avec nous le bonheur d’être en montagne. L’assistance de Huguette, l’organisation du groupe , l’attention et l’implication de chacun pour que tout se passe bien, ont fait que Lo Bartas en Belledonne. c’est un groupe qui revient en pleine forme !

 

WE Gorges du Bes et Chaudes-Aigues

Brigitte B. nous propose un WE Gorges du Bes et Chaudes-Aigues.

dates : 11 et 12 mai  2019

WE limité à 18 personnes.

Randonnées dans les gorges du Bes et autour de Chaudes-Aigues avec visite de la ville.

Demi-pension à 32€ (Nuitée en dortoir au gite d’étape de Fournels (draps fournis),  petit déjeuner préparé par nos soins au gite d’étape, repas du samedi soir pris au restaurant.)

Les deux repas de midi seront tirés du sac.

Covoiturage 250km A/R soit environ 13€

Cout total du WE : 45€ environ.

Inscriptions, avec un chèque de 25€ à l’ordre du Bartas, prises dans l’ordre d’arrivée des chèques.

D’autres informations seront données en temps utile aux adhérents inscrits.

Pour tout renseignements vous pouvez contacter Brigitte B: 06 12 30 69 92.

 

Bretagne Presqu’île de Crozon

Compte rendu du séjour Bretagne 2019 du 22/06 au 29/06 sur la presqu’île de Crozon.

Les randonneurs du Bartas se mettent au frais…

« Que faisiez-vous au temps chaud ? »
« Je parcourais les chemins côtiers du Finistère avec le Bartas et m’en trouvais fort aise».
Voilà ce qu’auraient pu répondre les 25 randonneurs, heureux d’échapper à la semaine de canicule à Millau.

Le séjour d’une semaine dans la presqu’île de Crozon, nous a permis de découvrir une région magnifique.
L’hébergement se faisait à Morgat en demi-pension, au gîte Ouest-Découverte où nous avons pu goûter la gastronomie locale ( l’incontournable Kouign Amann et le Kig ha Far, sorte de Pot au feu au couscous de Sarrazin).
Nous avons ainsi parcouru pendant 6 jours les chemins côtiers (GR 34) de la pointe des Espagnols au Cap de la chèvre, escaladé les pointes rocheuses ( fort des Capucins, Cap Barré de Lostmarc’h, pointe de Dinan, pointe de Pen Hir), sans oublier le deuxième sommet armoricain : le Ménez Hom .
Toutes ces randonnées nous ont permis de revisiter l’Histoire et de découvrir le patrimoine local : les fortifications ne manquent pas, qu’elles datent des guerres contre les Anglais ou les Espagnols, des constructions de Vauban (à Camaret par exemple) ou de la seconde guerre mondiale.
Plus pacifiques sont les phares , aussi très nombreux vu la géographie de la côte.
Nous avons admiré les églises de Roscanvel, Notre Dame de Rocamadour à Camaret et Sainte Marie du Ménez-Hom avec leurs clochers à la fois massifs et décorés, leurs enclos fleuris et leurs calvaires.
Les dolmens, lavoirs et moulins à vent ponctuaient notre cheminement.
Les botanistes en herbe n’étaient pas en reste vu la flore abondante et parfois inconnue des landes et tourbières .
Notre capitaine nous a fait embarquer pour l’île d’Ouessant, battue par les vents, où nous attendait une …Millavoise, qui nous a guidés et mieux fait connaître la vie sur l’île.
Bref, un temps idéal (jamais plus de 23 degrés), ensoleillé , la baignade après la rando pour les plus courageux, un cadre agréable , une ambiance amicale et conviviale : tout pour un séjour réussi !

Vous pouvez retrouver les photos: Presque île de Crozon

La Drôme

SEJOUR DANS LA DROME du 25 mai au 31 mai 2019
Accompagnateur RAOUL Michel
Randonnée de F4-F5. Dénivelé de 1100 à 1400 m par jour

Voilà ci-dessous le récit du séjour:

LO BARTAS DANS LA DROME

En 5 jours, dans la Drome, 13 randonneurs du Bartas ont parcouru les chemins du plateau d’Ambel et du col de la Bataille, de la petite et grande Pomerolle dans la forêt de Saou, de La Raye à la Beaume Cornillane, de la montagne de Musan à Hostun et les fameux 3 Becs ou à 1589 m d’altitude nous avons bénéficié d’un panorama grandiose car le soleil était avec nous. Une centaine de kms et 6200m de dénivelé positif. Pour débuter les journées, le petit déjeuner était des plus copieux avec pain, pogne, viennoiseries, brioches au chocolat ou aux pralines, fait maison et cuits au four à bois par Patrice notre hôte boulanger. Durant nos promenades, Céline, son épouse, nous préparait des confitures, des très bons petits plats (gratin,caillette,plats en sauce etc…) et des desserts ( tarte au chocolat, tropezienne, fraisier, pièce montée, tarte aux figues), de quoi nous retaper pour repartir le lendemain.
Après la visite du palais du facteur Cheval à Hauterives et la traversée de charmants villages comme Saou, Saillans, Crest et sa tour, la Drome restera dans nos souvenirs, un département plein de charme, gourmand et sportif mais souvent venté comme la Provence, le pays de Pagnol.

Vous pouvez voir les photos ICI

Ouverture d’un très vieux chemin

Ce mardi 20 mars, treize adhérents de l’association, équipés de sécateurs, cisailles et scies ont débroussaillé un ancien chemin totalement envahi par des ronces et des buissons noirs depuis de nombreuses années. C’est magique de voir réapparaître une magnifique bouissière entourée de très vieux murs.  Bravo à eux! Pour assister à cette réapparition du chemin vous pouvez cliquer ICI.

La muraille des amandiers

Il y a quelques semaines, Louis nous a fait découvrir les grandes murailles au-dessus de Saint Georges de Luzençon pour protéger les amandiers.

A propos de ces grandes murailles situées sur les hauteurs de la route reliant Saint Georges à Saint Rome de Cernon à droite en direction de St Rome. Voici quelques informations relevées dans le livre d’André Fages « Caselles, pierres sèches ».

« On peut admirer un travail remarquable, à la fois par sa singularité et sa qualité. Le travail y fut effectué sur plusieurs siècles : en 1850, son propriétaire d’alors, Charles de Montety, embauchait sur le pont du Cernon à Saint Geaorges, les « sans-travail » ou « trimardeurs », comme on les désignait à l’époque. Avant de se rendre à leur tâche, une soupe et du vin leur étaient servis. Dans la journée, ils recevaient une collation : tel était le salaire perçu pour un travail consistant à empierrer le pourtour des champs et à édifier des murs en pierres sèches remblayés de débris. A intervalles réguliers, on pratiquait des créneaux où l’on plantait des amandiers. Ces creux, véritables réservoirs à chaleur, avaient pour but de protéger les arbres des gelées de printemps. L’épaisseur et la hauteur des murs facilitait le ramassage des fruits, par le cheminement sur leur crête, c’est ainsi qu’au cours des siècles s’est crée cette œuvre colossale de quatre hectares aux murs maçonnés de pierres sèches, de 1,70mètres de haut sur deux mètres et plus de large, approchant les deux kilomètres linéaires.

Si les arbres ont aujourd’hui disparu, les murs ont encore fière allure. A l’époque, on trouvait des amandiers dans toute la région, les premiers ayant été greffés «  à la trompette » en 1560 à Luzençon. Saint Georges fut un centre d’expédition d’amandes et Jean Gauffre, récoltant et négociant de 1898 à 1926, aimait à rappeler la saison faste de 1905 où il expédia cinq wagons de cinq tonnes d’amandes tendres et pointues . Dans ce lieu, elle se vendaient 4 livres le setieren 1759 et 38 francs le quintal en 1829. Le dernier de la lignée, René Gauffre, cessa le négoce en 1968. »

Mais revenons sur l’histoire de Saint Georges …

Saint-Georges-de-Luzençon portait auparavant le nom de Saint-Georges de Valserena. Les révolutionnaires l’appelèrent la Vallée Pure, vallée dans laquelle coule le Cernon. L’histoire de Saint-Georges-de-Luzençon remonte au IVème siècle avec l’existence de différents peuples sur le territoire attestée par dolmens, tessons et cimetière barbare à Briadels. Vers 1140, les Templiers y ont des possessions.

Vers 1250, Saint-Georges passe dans la mouvance du royaume de France. En 1360, comme tout le Rouergue, il tombe sous la dépendance anglaise pour quelques années. Le domaine est échangé entre l’évêque de Rodez et le comte de Toulouse. Il est dévasté par les protestants de Las Ribes au XVIème siècle, puis du duc de Rohan au XVIIème siècle. Durant les guerres de religions toutes les églises des environs ont été pillées ou ruinées, Compeyre, Creissels, Saint-Georges, Luzençon, Creyssac, Peyre, Comprégnac, Saint-Rome de Cernon, Tiergues, Olonzac, La Bastide Pradines, Saint-Pierre de Gourgas, Lapanouse de Cernon mais pas celle de Saint-Geniez. Le seigneur fait remarquer que cette défense de l’église n’a été possible que parce qu’elle était toute proche du château.

Au XIXème siècle, une nouvelle et vaste église est construite, une fontaine publique est érigée. La vieille église romane de la placette est démolie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, la maison des Tilleuls est un lieu de décisions importantes de la Résistance. La Croix Rouge s’y établit. Aujourd’hui, elle est transformée en gîte et accueille des touristes.

Côté Larzac, Saint Georges de Luzençon compte quelques anciennes mines. Celles-ci ont été exploitées au moins depuis 1377, Le charbon pauvre (lignite) qu’on en extrayait,  à une époque où tout le monde se chauffait au bois, était destiné surtout aux forges, fours à chaux et autres artisanats.   Elle fait l’objet à la fin du XVIIIème siècle d’une véritable activité industrielle. Les charbonnières ne paraissent pas avoir enrichi leurs exploitants successifs. Elles ont fonctionné  jusqu’après la guerre de 1914-1918 et ont repris un semblant d’activité pendant la guerre de 1939-1945.

Ecrit par Isabelle R. et Louis T.

Tour des Pérics

Lo Bartas sur le Tour des Pérics

Du 10 au 16 septembre, 19 randonneurs de l’association Lo Bartas ont réalisé une randonnée itinérante, de refuge en refuge, sur le Tour des Pérics dans les Pyrénées orientales.
Partis du site des Bouillouses, les randonneurs ont réalisé l’ascension du Grand Péric (2810m), pour certains par l’arête nord très aérienne, suivie de celle du Petit Péric (2690m) avant de rejoindre, après une descente abrupte et caillouteuse, le rustique mais sympathique refuge des Camporells au bord de son lac.
La deuxième journée , commencée par une traversée relaxante du site des étangs des Camporells, a permis d’atteindre le Pic des Mortiers (2605m), avec ses troupeaux de moutons protégés par quelques Patous, avant d’entreprendre la vertigineuse descente vers la réserve naturelle d’Orlu et d’atteindre, par un sentier typiquement ariègeois, le refuge d’En Beys (2000m), en bordure de l’étang du même nom. Certains ont profité des derniers rayons de soleil avant l’orage, pour faire une petite rallonge à la Coullade d’en Beys (2350m) pour admirer l’enfilade des lacs de Peyrisses et de Naguille. Puis l’orage a grondé, la pluie a martelé les toits du refuge. De quoi apprécier encore plus le confort du petit dortoir.
Un départ matinal, dans le brouillard mais sans pluie, a permis d’atteindre le Coll de la Coma d’Anyell sous le soleil et sous l’œil curieux de quelques isards qui nous observaient du haut de leurs rochers, puis la Portella de Lanos (2488m) avant de plonger vers le refuge des Bésines (2100m) dans la Haute-Ariège. Pour certains ce n’était pas assez, ils sont partis faire le tour de l’étang des Bésines, quelques 200 mêtres plus bas !
Après une petite remontée le long du ruisseau de la Coume d’Agnel, nous voilà revenus en Pyrénées orientales en contournant le Pic Carlit, notre objectif du lendemain, par le lac de Lanoux, la Porteille de la Grave, l’étang et le refuge des Bouillouses.
La longue ascension du Pic Carlit (2921m) et la ronde des lacs du Carlit ont conclu cette magnifique randonnée en montagne.

 

Val d’Ayas-Gressoney

VAL D’AYAS-GRESSONEY

Petit compte rendu d’un séjour Randonnée F5*** du 01 septembre au 09 septembre 2018 accompagné par Michel Raoul.

Partis pour le Val d’Ayas, vallée préservée du Val d’Aoste, 13 randonneurs aguerris se sont retrouvés pour parcourir vallons, crêtes et sommets.
Après 3 jours de préparation à l’altitude, sur des sentiers très techniques entre 2000 et 3000 m et une nuit au refuge du Grand Tournalin à 2600m, les voilà partis pour atteindre le refuge Quintino Sella à 3585 m par une arrête vertigineuse et heureusement équipée de cordes car au retour, un peu plus de piment, la neige glacée était là.
Après s’être équipés, ils sont partis sur le glacier en direction du mont Castor pour atteindre le col Félik à 4023 m. La joie se voyait sur leur visage car pour un grand nombre c’était une première.
Pour clôturer ce séjour, ils sont montés au mont Zerbion à 2744 m ou une vue à 360° leur a permis d’admirer les plus hauts sommets des Alpes, Mont Blanc , Mont Cervin, Mont Rose, Grand Combin…..
La montagne se mérite mais quel bonheur de partager ces merveilles.

Voir les photos

 

 

Andorre

Voici ci-dessous un petit compte rendu de cette randonnée en étoile en Andorre du 1er au 8 juillet 2018 proposée par Henri A.

LO BARTAS EN ANDORRE

Après une semaine sur les côtes bretonnes à la découverte des abers les randonneurs du Bartas ont pris de la hauteur en allant en Andorre du 1er au 8 juillet. C’est 58 adhérents de l’association, répartis en 4 groupes de niveaux différents, deux groupes accompagnés par des guides locaux et deux groupes accompagnés par deux animateurs du club, qui ont pu parcourir les vallées et les montagnes d’Andorre. Malgré le nombre important de participants, tout s’est admirablement bien passé et chacun a pu participer à des randonnées adaptées à son niveau.
Ces randonnées en haute montagne nous ont amenés à parcourir les plus belles vallées, le Vall d’Inclès, le vall de Ransol, le Vall del Riu, le Vall du Madriu, de découvrir les nombreux lacs de la vallée de Juclar, ainsi que la myriade de lacs du cirque dels Pessons, de gravir plusieurs sommets dont le Pic de la Serrera (2913m), le Pic de l’Estanyo (2915m), le Pic dels Pessons (2864m). Pendant qu’un groupe profitait de son terrain de jeu favori : les névés, les crêtes rocheuses, escarpées et aériennes, un autre groupe partait à la découverte de lacs suspendus tels l’Estany Blau blotti au pied de pentes raides, comme au fond d’un entonnoir. L’hôtel confortable, une bonne table et surtout la très bonne ambiance nous ont permis d’oublier rapidement la fatigue de la journée.
Pour Lo Bartas c’était une grande première d’avoir amené un groupe aussi important (58 participants !) sur un séjour montagne. Tout s’est déroulé dans une excellente convivialité et chacun est prêt à renouveler l’aventure sur une autre destination en 2019.

 

Séjour en Bretagne: les Abers

Il s’agit d’un séjour proposé par Michel R :en Bretagne « LES ABERS », en itinérant, de force 4-5, du samedi 16 juin au dimanche 24 juin 2018, dont voici ci-dessous le récit:

LO BARTAS , à la découverte des Abers

Une fois n’est pas coutume pour le club Lo Bartas , direction plein Ouest , au pays d’Iroise , pointe extrême du Finistère .
Ainsi pendant 7 jours , 12 randonneurs ont arpenté une partie du GR 34 soit 180 km de Morlaix à Saint Pabu .
Avant d’attaquer le sentier côtier, une visite de la ville de Morlaix, au riche passé historique s’imposait. Morlaix fut l’une des perles de la couronne ducale de Bretagne. Puis ce fut l’admiration de quelques « enclos paroissiaux «, ces chefs d’œuvres d’art religieux , taillé dans le granit et qui témoignent de la ferveur religieuse qui a marqué le pays de Morlaix .
Une météo parfaite pour cette randonnée le long du rivage nous a permis au fils des jours de nous imprégner de l’ambiance maritime, de composer avec les marées, respirer l’air iodé, de marcher tantôt le long des plages de sable blanc immaculé bordées de rochers ou sur des dûnes, de s’étonner de tous ces bateaux échoués à marée basse, d’imaginer la rudesse de ce pays et des dangers que représentent ces milliers d’îlots et tous ces phares en sont la preuve .
Le GR 34 que nous avons suivi longe 3 abers, l’aber Benoît, l’aber Ildut et l’aber Wrac’h . L’aber désigne à la fois l’estuaire et la rivière, ce sont de véritables fjords à la bretonne (mais beaucoup moins profonds) . Ils forment de longues et étroites entailles dans les terres que la mer vient découvrir et recouvrir.
Pour nous Aveyronnais, cette visite « au bout du monde » fut un moment de dépaysement magnifique .

 

 

Gorges de la Carança

Séjour dans les Pyrénées orientales les 23, 24 et 25 mai 2018,

dont voici le récit ci-dessous

Il est où l’bonheur, il est où ? 

Ces jours-ci, il se cachait certainement du côté de Vernet-les-bains, dans les Pyrénées Catalanes, au pied du Canigou encore enneigé.
C’est dans le gîte municipal de Vernet qu’un groupe d’une vingtaine de randonneurs du Bartas avait élu domicile pour trois jours ; les repas du soir, pour le plus grand plaisir de nos papilles, étant pris au restaurant « il est où l’bonheur ?».
Sous la houlette paisible mais efficace de Louis, ce furent trois jours de découverte, de convivialité et de vivre ensemble dans la décontraction et l’amitié. Dans l’effort aussi, le programme étant bien chargé .
Mercredi après-midi découverte du village thermal et petite randonnée de mise en jambe jusqu’à la jolie cascade des Anglais au dessus de Vernet.
Jeudi, magnifique randonnée sportive : la remontée des Gorges de la Carança , torrent aux eaux tumultueuses en cette saison. Après avoir enchaîné les passages de pont de singe, de passerelles et d’échelles accrochées aux parois verticales et quelques vingt trois kilomètres et mille deux cent mètres de dénivelé plus tard, nous nous retrouvions au parking pour échanger nos émotions et nos « rencontres » : l’isard sur le chemin qui nous a longtemps observé, les salamandres se déplaçant avec lenteur, les cabanes de bergers aux toits végétalisés…
La visite du musée géologique de Vernet compléta agréablement cette journée ; Pierre , en amateur très averti, partagea volontiers ses connaissances des minéraux et des fossiles -pour notre plus grand plaisir-.
Enfin Vendredi, malgré le ciel encombré de lourds nuages, nous avons découvert les crêtes autour du joli village de Montalba-le-château. Christian, venu exprès de Millau le matin, nous a fait découvrir son pays : le paysage grandiose et la richesse de la flore nous ont émerveillés.
La journée se termina par la visite du magnifique site naturel des orgues d’Ille sur Têt, sculptures géantes dues à l’érosion des sables et des argiles.
Un grand merci à Louis et à Christian pour l’organisation de ce séjour ! Voir un petit film ici.

 

Séjour Raquettes dans le Jura

Lo Bartas en séjour raquettes dans le Haut Jura

Une neige abondante attendait les raquetteurs du « Bartas » dans le Haut Jura, plus précisément aux Moussières ( 1150m), petit village et petite station familiale de ski alpin, fond, raquettes…pour un séjour neige du 3 au 10 février.

Le dimanche et le lundi nous avons découvert les environs en effectuant deux boucles dans les hautes combes, parcourant de magnifiques forêts d’épicéas dans une belle poudreuse. Dès le lendemain les choses sérieuses ont commencé. Partis de la Pesse (autre petit village), par une journée ensoleillée nous avons gravi les pentes abruptes du crêt du Chalam (1545m) puis le crêt au Merle (1448m). Le paysage recouvert de neige, passant dans des forêts d’épicéas immenses, nous a fait rêver, laissant libre cours à notre imagination. Après une matinée «au chaud » à cause du brouillard givrant, nous sommes allés nous aérer par une belle randonnée autour du centre pour apprécier des formes fantasmagoriques qui se dessinaient prisonnières du brouillard. L’atmosphère était envoûtante et parfois un peu irréelle ! Après avoir parcouru une étape de la Grande Traversée du Jura (GTJ) traversant la forêt du Massacre et la magique Combe de la Chèvre, recouverte par 2 mètres de neige, nous avons découvert la maison du parc du Haut Jura. Visite intéressante et instructive sur la géologie du Jura, la formation des tourbières…Le dernier jour après une montée confortable par la télécabine de la Catheline, de Lélex aux hautes crêtes des Monts du Jura, l’ascension du point culminant du Jura, le Crêt de la Neige (1720m), nous a ravis en nous offrant un panorama fabuleux sur les Alpes avec vue sur le Mt Blanc. Un passage dans un profond canyon enneigé, La Grande Crevasse,  nous a apporté une note supplémentaire d’émerveillement et…d’effort !

Voir une petite vidéo ICI et les photos LA

Toutes ces sorties dans des paysages exceptionnels recouverts de givre, avec une météo tantôt  splendide tantôt nébuleuse nous ont fait apprécier ces décors naturels qui paraissaient parfois surnaturels ! L’accueil chaleureux du centre, des haltes pique-nique confortables ont ajouté une note très agréable à ce séjour et nous en redemandons !

 

Samedi 17 Juin 2017: Rendez-vous en terre inconnue!

Ce samedi 17 juin 2017, Maïté a invité  le groupe de Marche Nordique a un « Rendez-vous en terre inconnue. »

C’est sur les contreforts de l’Aigoual, vers Sauclières et le Gressentis, que nous avons passé une journée agréable. C’était une sortie « cool » sous la chaleur, et dans des paysages magnifiques.

Vous pouvez retrouver ICI un diaporama et un petit film de cette sortie.

Merci Maïté pour cette belle journée.

Le groupe de marche nordique reprendra ses activités début septembre, fort de ses 4 animatrices formées par la FFRandonnée. Un GRAND MERCI à toutes les quatre!

 

WE dans la vallée du Célé (Lot)

Lo Bartas en WE dans la vallée du Célé

En ce WE des 23 et 24 septembre, 14 adhérents du Bartas avaient choisi de partir dans la vallée du Célé dans le Lot.

Le Célé (du latin celer, rapide) prend sa source dans le Cantal et se jette dans le Lot vers Bouzies, à proximité de St Cirq Lapopie après avoir creusé une vallée profonde dans le causse de Quercy.

Nous avons tout d’abord choisi de remonter le temps sur les traces de nos ancêtres préhistoriques, en visitant la grotte de Pech Merle, avec ses formations géologiques surprenantes, mais surtout ses dessins saisissants de réalisme et parfaitement conservés.

Les parois de la grotte montrent des chevaux, mammouths, bisons, aurochs, ours…La peinture des Chevaux ponctués est une composition unique, un chef d’œuvre exceptionnellement préservé depuis 29.000 ans ! Ces dessins, associés aux mains et aux empreintes de pas préhistoriques, créent une émouvante proximité avec notre lointaine humanité.

Après ce plongeon dans la préhistoire nous avons parcouru le sentier de grande randonnée GR 651, voie vers St Jacques de Compostelle, de Espagnac à Sauliac, en passant par les magnifiques villages de Brengues, Saint Sulpice et Marcilhac sur Célé. Tout au long du parcours nous avons découverts des vestiges du passé (dolmen, chateaux des anglais, Garriottes,…), et de magnifiques maisons semi-troglodytiques adossées aux falaises.

La visite du village d’Espagnac et son Prieuré, plusieurs fois ravagé par les crues farouches du Célé et par les guerres, nous a fait plonger encore une fois dans notre lointain passé.

Le WE s’est poursuivi par deux très belles randonnées « Le Prieuré d’Espagnac », et « la randonnée du Causse de Béduer », pour se terminer dans la petite ville de Figeac, place Champollion. Quelle belle histoire !

 

 

Luz-St Sauveur

Du 27 août au 3 septembre 2017: Jean C et Anne-Marie B. ont propose un séjour en étoile à Luz-Saint Sauveur (Pyrénées). Le bilan ci-dessous est commun avec le séjour à Valsavaranche.

Lo Bartas parcours les Alpes et les Pyrénées

Fin de période estivale sportive pour les randonneurs de « Lo Bartas » avec deux séjours simultanés du 27 août au 3 septembre. Pendant qu’un premier groupe de 10 montagnards aguerris partaient à l’assaut de cols et de sommets de près de 3500m dans le Grand paradis en Italie, un deuxième groupe de 22 randonneurs arpentaient, les sommets des Pyrénées centrale aux alentours de luz Saint Sauveur, plus modestement mais contents aussi de gravir un 3000m. Ils vous font un petit récit de leurs aventures.

Dans la région d’Aoste, en Italie, plus exactement autour du Grand Paradis (4061m) dans la vallée de Valsavarenche, le premier groupe des montagnards a grimpé en moyenne 1540m de dénivelé positif par jour et même 2 journées à 1700 m de dénivelé positif et négatif. Pendant 6 jours ils ont découvert et gravi différents cols avec des altitudes variant de 3000m à 3438m. En effet après une nuit passée au refuge Chabod, où un accueil très sympathique les attendait, ils ont atteint la Pyramide du Grand Neyron (3295m) après une éprouvante montée dans les éboulis. Une autre nuit passée au refuge Savoia leur a permis d’atteindre le col Leynir (3084m), et pour certains le sommet du Taou Blanc (3438m). Quelles vues magnifiques sur le massif du Grand Paradis et les glaciers environnants. Ils ont continué leur périple en découvrant les roches grises du col de Lauson (3296m) et les roches de toutes les couleurs du col de Leynir, en longeant des lacs et des crêtes, jusqu’aux cols d’Entrelor (3007m) et du Manteau, dans un paysage sublime saupoudré de neige fraîche. Tous ces chemins et ces sentiers leur ont fait découvrir des vestiges de trace humaine (bâtiments exceptionnels aux toits en lauze), des travaux remarquables pour organiser un chemin, soit en construisant des murets de soutènement, soit en escalier, soit en dallage. Beaucoup de marmottes, de chamois, de bouquetins ont agrémenté leurs randos .

Et pendant ce temps-là, dans les Pyrénées centrales, après une montée dans une hétraie magnifique jusqu’au Pic de Bergons (2068m), le deuxième groupe découvrait un panorama exceptionnel à 360° sur le Pic du Midi et le cirque de Gavarnie. En faisant le tour du Cirque de Troumouse, Ils ont découvert de magnifiques paysages d’alpages verdoyants, parcouru par de nombreux troupeaux et les petits lacs des Aires dont certains sont asséchés (cause probable du changement climatique). Puis ils ont découvert le cirque de Gavarnie, du plateau de Bellevue au refuge de la Palha, en passant au pied de l’échelle des Sarradets et de la grande cascade, entre des murailles de plus de 1500m. Pour quelques randonneurs de ce groupe le franchissement de la Brèche de Rolland (2804m) et l’ascension du Tallon (3144m) représentaient une première dont ils garderont un souvenir inoubliable. De même la découverte de la vallée du Lutour, des lacs de Madamète au-dessus de Barèges ou des grottes de Bettharam qu’ils ont visité lors d’une petite journée de pluie, resteront dans leur mémoire.

En résumé ils étaient 10 à parcourir de magnifiques pelouses alpines parsemées de mélèzes avec de grands sommets enneigés en toile de fond, tel est le décor du Grand Paradis, 1er parc Européen crée en 1920, avec des paysages somptueux et une faune alpine au rendez-vous. Ils étaient 22 à parcourir les alpages et les sommets du Parc National des Pyrénées, créé en 1967. Cela fait 32 randonneurs du Bartas heureux de faire partager l’ivresse des sommets, les frissons des arêtes vertigineuses, les émotions et les joies qu’ils ont vécues pendant ces deux séjours montagnards.

Tout cela, accompagné d’un accueil chaleureux et généreux dans les hôtels ou les refuges, fait de la montagne un lieu magique !

 

 

 

Valsavarenche- Grand Paradis (Italie)

Du 27/08 au 03/09: Séjour randonnées, de Force 5* organisé par Michel R. Le bilan ci-dessous est commun avec le bilan du séjour à Luz-St-Sauveur.

Lo Bartas parcours les Alpes et les Pyrénées

Fin de période estivale sportive pour les randonneurs de « Lo Bartas » avec deux séjours simultanés du 27 août au 3 septembre. Pendant qu’un premier groupe de 10 montagnards aguerris partaient à l’assaut de cols et de sommets de près de 3500m dans le Grand paradis en Italie, un deuxième groupe de 22 randonneurs arpentaient, les sommets des Pyrénées centrale aux alentours de luz Saint Sauveur, plus modestement mais contents aussi de gravir un 3000m. Ils vous font un petit récit de leurs aventures.

Dans la région d’Aoste, en Italie, plus exactement autour du Grand Paradis (4061m) dans la vallée de Valsavarenche, le premier groupe des montagnards a grimpé en moyenne 1540m de dénivelé positif par jour et même 2 journées à 1700 m de dénivelé positif et négatif. Pendant 6 jours ils ont découvert et gravi différents cols avec des altitudes variant de 3000m à 3438m. En effet après une nuit passée au refuge Chabod, où un accueil très sympathique les attendait, ils ont atteint la Pyramide du Grand Neyron (3295m) après une éprouvante montée dans les éboulis. Une autre nuit passée au refuge Savoia leur a permis d’atteindre le col Leynir (3084m), et pour certains le sommet du Taou Blanc (3438m). Quelles vues magnifiques sur le massif du Grand Paradis et les glaciers environnants. Ils ont continué leur périple en découvrant les roches grises du col de Lauson (3296m) et les roches de toutes les couleurs du col de Leynir, en longeant des lacs et des crêtes, jusqu’aux cols d’Entrelor (3007m) et du Manteau, dans un paysage sublime saupoudré de neige fraîche. Tous ces chemins et ces sentiers leur ont fait découvrir des vestiges de trace humaine (bâtiments exceptionnels aux toits en lauze), des travaux remarquables pour organiser un chemin, soit en construisant des murets de soutènement, soit en escalier, soit en dallage. Beaucoup de marmottes, de chamois, de bouquetins ont agrémenté leurs randos .

Et pendant ce temps-là, dans les Pyrénées centrales, après une montée dans une hétraie magnifique jusqu’au Pic de Bergons (2068m), le deuxième groupe découvrait un panorama exceptionnel à 360° sur le Pic du Midi et le cirque de Gavarnie. En faisant le tour du Cirque de Troumouse, Ils ont découvert de magnifiques paysages d’alpages verdoyants, parcouru par de nombreux troupeaux et les petits lacs des Aires dont certains sont asséchés (cause probable du changement climatique). Puis ils ont découvert le cirque de Gavarnie, du plateau de Bellevue au refuge de la Palha, en passant au pied de l’échelle des Sarradets et de la grande cascade, entre des murailles de plus de 1500m. Pour quelques randonneurs de ce groupe le franchissement de la Brèche de Rolland (2804m) et l’ascension du Tallon (3144m) représentaient une première dont ils garderont un souvenir inoubliable. De même la découverte de la vallée du Lutour, des lacs de Madamète au-dessus de Barèges ou des grottes de Bettharam qu’ils ont visité lors d’une petite journée de pluie, resteront dans leur mémoire.

En résumé ils étaient 10 à parcourir de magnifiques pelouses alpines parsemées de mélèzes avec de grands sommets enneigés en toile de fond, tel est le décor du Grand Paradis, 1er parc Européen crée en 1920, avec des paysages somptueux et une faune alpine au rendez-vous. Ils étaient 22 à parcourir les alpages et les sommets du Parc National des Pyrénées, créé en 1967. Cela fait 32 randonneurs du Bartas heureux de faire partager l’ivresse des sommets, les frissons des arêtes vertigineuses, les émotions et les joies qu’ils ont vécues pendant ces deux séjours montagnards.

Tout cela, accompagné d’un accueil chaleureux et généreux dans les hôtels ou les refuges, fait de la montagne un lieu magique !

Tour de l’Oisans et des Ecrins

Séjour du Dimanche 9 juillet au Samedi 22 juillet 2017 sur le Tour de l’Oisans et des Ecrins (GR54). Voici un petit récit du séjour. Vous pourrez bientôt voir les photos sur la page « photos »

Lo Bartas fait le Tour de l’Oisans et des Ecrins

Après une période millavoise caniculaire, onze randonneurs de « Lo Bartas » sont allés respirer et découvrir le tour de l’Oisans pendant douze jours.

Partis de Bourg d’Oisans, nous avons fait une 1ère étape à Besse, splendide village de maisons de pierres de l’Oisans et de bois qui en font un lieu unique. Après la traversée du splendide plateau d’Emparis, vaste prairie fleurie face aux glaciers de la Meije, les étapes suivantes se sont enchaînées en passant par le col du Souchet (2365m), le col d’Arsine (2348m), le glacier d’Arsine lequel est un aller retour qui provoque un changement d’atmosphère. Le paysage devient minéral, lunaire et les eaux du lac sont laiteuses. Dépaysement saisissant ! Arrivés à Vallouise par le très raide col des Grangettes (2680m) nous avons emprunté une navette jusqu’à Entre-Aygues pour ensuite atteindre le refuge du Pré de la Chaumette en passant par les cols de l’Aup Martin (2761m) et le pas de la Cavale (2735m). D’autres passages élevés nous ont permis d’atteindre les différents lieux d’hébergements, dont l’extraordinaire site du refuge de Vallonpierre. Le beau temps a favorisé quelques variantes comme le pas de l’Olan pour certains, le lac du Laubier pour d’autres et pour tous le passage au refuge de Chabournéou sur le sentier duquel nous avons eu la surprise de rencontrer nos amis de l’Alpina. Une succession de cols, dont l’abrupt col de la Muzelle (2635m), de brèches, de passages sécurisés a jalonné notre arrivée au refuge de la Muzelle (2130m) toujours avec la surprise de parcourir des prairies fleuries aux fleurs multiples et colorées, de dénicher les édelweiss, de gravir des sentiers de schiste aux formes très originales et particulières.

La dernière descente a été éprouvante (plus de 1840m de dénivelé négatif) mais récompensée par une pause bien méritée au lac de Lauvitel, havre de fraîcheur et de détente.

Arrivée à Bourg d’Oisans en début d’après-midi fatigués mais heureux ! 190kms et près de 13000m de dénivelés positifs environ parcourus !

Ces quelques jours d’immersion dans le cadre magnifique des Hautes Alpes et de l’Isère nous ont fait apprécier les paysages, la flore multiple ainsi que la vie qui y règne (gîtes, refuges aux accueils chaleureux, le pastoralisme…)

Autant de rencontres humaines, de beauté naturelle qui ne nous donnent qu’une envie : repartir !